Prévention et premiers gestes

Les premiers gestes de prévention et comment retirer une tique

Les activités de plein air (balade, randonnée, VTT, chasse, pêche, cueillette de champignons, jardinage et détente dans les jardins publiques …) et les animaux de compagnie (chien, chat, cheval, …) nous amènent à côtoyer les différents vecteurs de transmission de la maladie de Lyme qui sont des hématophages : tique, puce, taon, moustique, araignée. La prévention est donc essentielle.

Tout d’abord, sur le plan personnel, lors d’une activité en plein air :

En cas de morsure de tique, il faut retirer immédiatement la tique avec un tire-tique.

Il faut proscrire l’application préalable de tout produit car cela favorise la régurgitation de l’insecte et donc la transmission des pathogènes dans le corps.Une désinfection du lieu de la morsure ou de la piqûre par un antiseptique doit être réalisée après l’extraction. La tique peut être envoyée à l’INRA dans le cadre d’un projet de recherche. Pour contribuer au programme de recherche participative partenarial qui vise à mieux comprendre l’écologie des tiques et les maladies qu’elles transmettent, vous pouvez aussi signaler (application gratuite sur smartphone) la piqûre de tique sur le site signalement tique.Il est essentiel de surveiller la zone de la piqûre pendant au moins un mois et de consulter si apparition d’une rougeur, ou apparition de fièvre, de douleurs, d’une fatigue anormale ou de symptômes bizarres dans les mois qui suivent.

Les premiers gestes de prévention et comment retirer une tique

En cas de réaction cutanée (Erythème migrant) ou d’apparition d’une fatigue ou de fièvre, il est nécessaire de consulter rapidement son médecin traitant pour mettre en place une antibiothérapie sans faire de sérologie (Doxycycline 100 mg matin et soir ou Amoxicilline 1 gr 4 fois par jour) pour une durée de deux à trois semaines selon les recommandations officielles. Au terme de ce traitement, si les symptômes persistent (SPPT), il est nécessaire de revoir son médecin car un passage à un stade disséminé est  possible malgré un traitement bien conduit.

En cas de sérologie de Lyme positive (Western Blot) sans aucun signe clinique : Il n’y a rien à faire. Le sujet a été en contact avec la bactérie, a développé des anticorps qui peuvent être protecteurs. Si ultérieurement des symptômes inexpliqués apparaissent, il faut rappeler au médecin la présence de cette sérologie positive et entreprendre un traitement pour maladie de Lyme en l’absence d’autre étiologie.

Les activités de plein air (balade, randonnée, VTT, chasse, pêche, cueillette de champignons, jardinage et détente dans les jardins publiques …) et les animaux de compagnie (chien, chat, cheval, …) nous amènent à côtoyer les différents vecteurs de transmission de la maladie de Lyme qui sont des hématophages : tique, puce, taon, moustique, araignée. La prévention est donc essentielle.Tout d’abord, sur le plan personnel, lors d’une activité en plein air :
  • Port de vêtements longs de couleur claire, port d’un chapeau
  • Port de bottes, guêtres ou pantalons rentrés dans des chaussettes pour diminuer le risque d’accrochage des tiques sur la peau
  • Utilisation de répulsifs chimiques ou naturels à vaporiser sur les vêtements ou en application cutanée
  • Rester au milieu des sentiers tracés, éviter les fougères, les herbes hautes, les buissons
  • S’asseoir sur un tissu
  • Au retour, s’examiner attentivement (si possible mutuellement) tout le corps, ainsi que la tête et derrière les oreilles et les zones de plis
  • Examiner soigneusement et régulièrement vos animaux de compagnies qui pourraient être en contact avec les tiques (chiens, chats, lapins…)
En cas de morsure de tique, il faut retirer immédiatement la tique avec un tire-tique.Il faut proscrire l’application préalable de tout produit car cela favorise la régurgitation de l’insecte et donc la transmission des pathogènes dans le corps.Une désinfection du lieu de la morsure ou de la piqûre par un antiseptique doit être réalisée après l’extraction. La tique peut être envoyée à l’INRA dans le cadre d’un projet de recherche. Pour contribuer au programme de recherche participative partenarial qui vise à mieux comprendre l’écologie des tiques et les maladies qu’elles transmettent, vous pouvez aussi signaler (application gratuite sur smartphone) la piqûre de tique sur le site signalement tique.Il est essentiel de surveiller la zone de la piqûre pendant au moins un mois et de consulter si apparition d’une rougeur, ou apparition de fièvre, de douleurs, d’une fatigue anormale ou de symptômes bizarres dans les mois qui suivent.Site offcielS du Projet citique pour la récolte des tiques
En cas de réaction cutanée (Erythème migrant) ou d’apparition d’une fatigue ou de fièvre, il est nécessaire de consulter rapidement son médecin traitant pour mettre en place une antibiothérapie sans faire de sérologie (Doxycycline 100 mg matin et soir ou Amoxicilline 1 gr 4 fois par jour) pour une durée de deux à trois semaines selon les recommandations officielles. Au terme de ce traitement, si les symptômes persistent (SPPT), il est nécessaire de revoir son médecin car un passage à un stade disséminé est  possible malgré un traitement bien conduit.En cas de sérologie de Lyme positive (Western Blot) sans aucun signe clinique : Il n’y a rien à faire. Le sujet a été en contact avec la bactérie, a développé des anticorps qui peuvent être protecteurs. Si ultérieurement des symptômes inexpliqués apparaissent, il faut rappeler au médecin la présence de cette sérologie positive et entreprendre un traitement pour maladie de Lyme en l’absence d’autre étiologie.
Prévention et premiers gestes

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